Merci Monsieur DI ANTONIO

Le permis est refusé !

mardi 6 novembre 2012

Oiseaux


UNE MINUTE POUR CONVAINCRE…

 

J’habite dans une maison adossée au Bois des Hayettes, et c’est à l’arrière de mon chez moi, là où le paysage s’ouvre sur un espace immense bordé de forêts que j’observe des nuées d’oiseaux qui traversent notre ciel.

Chaque saison m’offre ses oiseaux, qu’ils soient de passage ou résidents. J’entends leurs cris et leur chants, j’observe leur vol, j’admire la grâce avec laquelle ils évoluent dans les airs. Je les vois se poser, se reposer, se nourrir avant de repartir vers leur destination.


Peu m’importe finalement qu’ils soient rapaces, cigognes, hirondelles, mouettes ou hérons, passereaux, corvidés ou autres encore, ils ont tous leurs caractéristiques propres et leur propre richesse.
Peu m’importe le répertoire en lequel nous les figeons. Il ne m’importe que de savoir qu’aucune barrière ne viendra leur bloquer la route qu’ils empruntent chaque année aux mêmes saisons et qu’ils pourront retrouver intacts leur lieu d’hivernage ou de leur nidification.

Je refuse d’être le témoin muet et passif d’un massacre annoncé.
Aucune éolienne ne pourra être un plus pour un oiseau, quel qu’il soit ou pour une chauve-souris de quelque espèce soit-elle.
Des études et enquêtes ont été faites, toutes incomplètes et truffées d’incohérences. Elles devraient inciter à la prudence. Il n’en est rien et ma colère est immense face à la perspective de ce désastre absolu.

Quand il n’y aura plus d’oiseaux dans notre ciel il sera trop tard pour pleurer.  Ils ne reviendront plus.
Aucune éolienne ne nous les rendra.

Marie-Cécile Paul

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